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Etudiants dans la course

Entraîner 30 jeunes par an, pendant trois ans soit 90 jeunes de quartiers défavorisés à courir le Marathon Rock’n’Roll de Montréal 2020 : c’est l’engagement de Ludovic et Corinne, decathloniens montréalais investis dans l’association « Étudiants dans la course ». Une initiative soutenue par la Fondation Decathlon qui a offert les équipements sportifs. Rencontre avec Ludovic, leader Montréal.

Bonjour Ludovic, depuis quand es-tu chez Decathlon ?

En 2006, j’ai rejoint Decathlon en tant que responsable de rayon Sport Co pour devenir en 2010  directeur du magasin d’Annecy-Epagny. Fin 2016, j’ai eu la chance de faire partie d’une magnifique équipe pour ouvrir le Canada et nous avons ouvert le  1er magasin en avril 2018. 

 

La Fondation Decathlon soutient « Étudiants dans la course ». Comment as-tu découvert cette association de Montréal dans laquelle tu t’investis ?

Au Canada, j’ai rencontré Etienne Boucher, associé chez Normandin Beaudry, partenaire d' »Étudiants dans la course ». Celui-ci m’a expliqué que grâce au sport, l’association aide des jeunes en situation d’échec issus de quartiers défavorisés de Montréal. Ça m’a immédiatement emballé. Malheureusement, je n’avais pas le temps nécessaire à y consacrer mais j’y pensais toujours. En 2019, j’ai recontacté Etienne et j’en ai parlé à Corinne Brethes, leader sport de Decathlon Centre Eaton. L’association allait s’éteindre après 10 ans ….alors une nouvelle aventure pouvait commencer.

 

Concrètement, comment travaillez-vous avec l’association ?

Avec « Étudiants dans la course », nous préparons 30 jeunes de 15 à 19 ans au Marathon Rock’n’Roll de Montréal, en septembre 2020. Ces jeunes ont été sélectionnés dans les dix écoles les plus défavorisées de Montréal sur deux critères : l’assiduité au 1er bloc d’entrainement et l’état d’esprit. Au programme : trois entraînements hebdomadaires pendant un an. Pour eux, c’est un exploit de dingue qui leur permet de retrouver confiance en eux. La plupart n’a jamais fait de sport. Léa, par exemple, qui n’avait jamais couru de sa vie, a parcouru ses trois premiers kilomètres en septembre 2019. Nous sommes très fiers d’elle. Je me souviens aussi que lors de la première séance, un jeune est venu courir en chaussures de neige car il n’avait pas de quoi s’acheter des baskets… Aujourd’hui, la Fondation Decathlon a déjà financé l’équipement sportif de trente jeunes !

 

Après le marathon, comptez-vous agir pour l’insertion professionnelle de ces jeunes ?

Bien sûr ! Avec Corinne, nous voulons les encourager à rejoindre nos équipes montréalaises lors de stages, par exemple. Après le marathon, leur motivation ne sera plus à démontrer. Pour info, hier ils ont couru par moins 20 degrés…

 

Que représente cette action dans le cadre de ton agglomération ?

D’abord, notre engagement s’inscrit dans la durée : nous sommes trois decathloniens au Conseil d’administration et cinq investis comme mentors de l’association « Étudiants dans la course ». Et puisque nous développons l’agglomération de Montréal, il est important pour Decathlon de bâtir des partenariats locaux autour de nos magasins, de permettre à nos voisins de mieux nous connaître.

 

Quels sont tes conseils au decathlonien qui souhaite se lancer dans un projet Fondation ?

Lance-toi si la cause te tient vraiment aux tripes ! Les valeurs de fraternité et de collectivité de l’association me touchent. Mon seul frein aurait pu être le manque de temps. Mais personnellement, quand j’emmènerai mes filles courir avec ces ados, je crois qu’elles seront fières d’avoir un papa donnant de son temps pour aider des jeunes qui n’ont pas eu la même chance qu’elles et surtout elles auront été élevées dans la générosité pour les autres !

 

 

 

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